
LE PARISIEN
Ochre, la perle de Rueil
Le Parisien 13 mai 2022
Paris ne constitue pas toujours le point de chute des candidats talentueux de Top Chef. Baptiste Renouard, lui, a choisi Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Sa table rappelle que l’Île-de-France est un savoureux grenier où l’on sait confectionner un pain noir au seigle et céréales, comme celui de Maxence Coupel, mais aussi du miel, en provenance de la miellerie de Greg. Des productions locales de qualité que l’on peut facilement retrouver en centre-ville à la fin du repas. Le jeune Breton n’en oublie pas ses racines. Ce midi-là, il s’est inspiré de son séjour sur la presqu’île de Quiberon pour nous servir une royale à l’échalote, condiment à l’huile d’épicéa, salicornes, émulsion iodée et fenouil sauvage. Sa cuisine n’est pas exclusivement marine. L’ancien élève de Robuchon sait manier le terre/mer : le bouillon de topinambours, relevé par de la réglisse, va à ravir au cabillaud. Et le dessert est somptueux avec sa base de lait ribot, le fameux lait fermenté breton, qui adoucit l’acidité de clémentines braisées et du citron.
56 rue du Gué, Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Menu à 55 euros.
Paris ne constitue pas toujours le point de chute des candidats talentueux de Top Chef. Baptiste Renouard, lui, a choisi Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Sa table rappelle que l’Île-de-France est un savoureux grenier où l’on sait confectionner un pain noir au seigle et céréales, comme celui de Maxence Coupel, mais aussi du miel, en provenance de la miellerie de Greg. Des productions locales de qualité que l’on peut facilement retrouver en centre-ville à la fin du repas. Le jeune Breton n’en oublie pas ses racines. Ce midi-là, il s’est inspiré de son séjour sur la presqu’île de Quiberon pour nous servir une royale à l’échalote, condiment à l’huile d’épicéa, salicornes, émulsion iodée et fenouil sauvage. Sa cuisine n’est pas exclusivement marine. L’ancien élève de Robuchon sait manier le terre/mer : le bouillon de topinambours, relevé par de la réglisse, va à ravir au cabillaud. Et le dessert est somptueux avec sa base de lait ribot, le fameux lait fermenté breton, qui adoucit l’acidité de clémentines braisées et du citron.
56 rue du Gué, Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Menu à 55 euros.